Quelle richesse, quelle diversité !
Depuis des millénaires, c’est le monde végétal qui permet à l’humanité de se soigner. La connaissance des propriétés spécifiques de chaque plante s’est transmise de génération en génération. On ramassait les herbes sauvages, ou on allait dans les herboristeries. Mais celles-ci ont disparu, laissant un grand vide. Mais on utilise encore les plantes médicinales en infusion, en décoction, en macération …
Dans la seconde moitié du XXe siècle, s’est développé ce qu’on peut qualifier (pardonnez le néologisme) de phyto-pharmacologie : sachant identifier les molécules actives des plantes fut rendue possible l’extraction de celles-ci et leur concentration, pour une efficacité plus grande encore, les formes galéniques se multipliant : extraits secs en gélules ou comprimés, macérats huileux en capsules, extraits fluides, teintures mères, élixirs spagyriques …
La richesse de cette phyto-pharmacologie repose sur la fabuleuse diversité des parties du monde végétal dans lesquelles se concentrent les molécules actives :
Pour de très nombreuses plantes (la majorité), les actifs se concentrent dans les feuilles. Pour prendre un seul exemple, le ginkgo biloba dont la feuille est si spectaculaire, magnifique, bilobée, facilitant la circulation veineuse.
Pour d’autres, ce sont les fleurs qui sont actives, telles que les fleurs d’oranger, apaisantes, régulant le sommeil ou celles de la reine des prés, antalgiques.
Pour d’autres, seuls les boutons floraux sont actifs, le meilleur exemple étant les clous de girofle, un puissant antalgique.
Pour d’autres, ce sont les fruits et les exemples sont multiples, au nombre desquels, pour s’en tenir aux fruits à la mode, le goji, l’açaï, la grenade, le garcinia.
Pour quantité de végétaux ce sont les racines qui concentrent les actifs : ginseng, éleuthérocoque, rhodiole, astragale …
Pour d’autres ce sont les tubercules, comme l’Harpagophytum, à l'effet anti-inflammatoire ou le radis noir qui stimule les fonctions hépatiques.
Pour d’autres, c’est l’écorce qui est active, par exemple celle du saule ou du quinquina.
Pour d’autres encore, ce sont les graines, comme celles de courge, efficaces en cas d’adénome de la prostate.
Il y a des plantes dont ce sont les tiges que l’on récolte, comme celles de l’angélique (digestive), de la prêle (reminéralisante) ou de la rhubarbe (laxative).
Pour d’autres, c’est l’amande, seule, le meilleur exemple étant ceux du kola ou du guarana, deux grands toniques de la pharmacopée.
Pour d’autres, ce sont les gousses qui sont récoltées, comme celles de la vanille ou de l’ail, celui-ci étant un hypotenseur reconnu.
Pour d’autres, ce sont les bulbes, comme ceux de l’ail, légume vertueux s’il en est, auquel j’ai consacré un ouvrage que je viens de terminer et qui sera bientôt disponible sur le site, dès son impression.
Pour d’autres, les molécules actives se concentrent dans les cônes, le meilleur exemple étant le cyprès, stimulant majeur de la circulation veineuse.
Pour d’autres, c’est uniquement le pédoncule qui est actif, comme les queues de cerise, un très puissant diurétique.
Pour d’autres, c’est le rhizome et lui seul que l’on récolte, comme celui du chiendent, réputé diurétique, cholagogue et fébrifuge.
Sans oublier l’aubier, comme celui du tilleul sauvage du Roussillon, anti-rhumatismal.
Les bourgeons des arbres ont un potentiel thérapeutique considérable, les gammes de « gemmothérapie » se multipliant actuellement.
Les sèves de certains arbres ont des vertus bénéfiques, comme la sève de bouleau, dépurative, ou celle d’aloe Vera, laxative.
Les germes de certains végétaux concentrent les éléments actifs de la plante, au même titre que les bourgeons, le meilleur exemple étant le germe de blé, source de vitamine E naturelle et de magnésium.
Le son des céréales (péricarpe des grains) a ses propres vertus, comme la saga actuelle du son d’avoine du Régime Dukan (amincissant) le montre.
Sans oublier les pépins, comme ceux de pamplemousse, antibiotiques naturels.
Mais aussi les jeunes pousses, celles d’orge, par exemple, revitalisantes.
Il y a aussi les stigmates, comme le safran, antidépresseur, ou la barbe de maïs, puissant stimulant des voies urinaires.
Enfin, j’attache personnellement beaucoup d’importance aux exsudats connus pour leurs propriétés bénéfiques, comme la manne exsudant du frêne méditerranéen (qui est un laxatif doux), le benjoin exsudant du styrax (un fluidifiant bronchiques : tous les sirops contre la toux contenaient autrefois un extrait de benjoin), la résine exsudant du pin maritime (qui sert à fabriquer une huile essentielle aux vertus antibactériennes), sans parler de l’encens, de la myrrhe … l’exsudat étant le liquide qui coule quand on incise l’écorce de certains arbres, se solidifiant au contact de l’air.
Ceci étant dit, faites votre choix parmi les plantes médicinales :
En les recherchant sur le site qui vous offre un large choix de plantes en vrac et sous diverses formes galéniques.
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